Longue vie à CIPAD

Longue vie à CIPAD

Bonjour Chers Amis des forteresses,

CIPAD a été avalisé, lors de la constituante du 21 août 2020.

Les négociations avec la Confédération, prennent forment et laisse présager un aboutissement.

Les signataires de la lettre d’intention se sont réunis comme nous l’avions fait aux débuts de nos discussions au restaurant 360, à Martigny.

Avec  l’ordre du jour :

  • Information sur l’évolution de la situation sur le site de Dailly ;
  • Acceptation et signature des statuts ;
  • Structure du comité ;
  • Divers

Les présents statuts entrent en vigueur immédiatement, soit au jour de leur signature par les membres fondateurs de l’Association.

Martigny, le 21 août 2020

Les membres fondateurs du CIPAD sont pour :

Association Saint-Maurice d’Etudes Militaires (ASMEM)

  • Pascal Bruchez, Président
  • Jean Daniel Martin, Membre du Comité

Fondation Forteresse Historique (FFH) et Association des Amis des Forts de St-Maurice (AAFSM)

  •  Michel Galliker, Président
  • Serge Monnerat, Vice-président

Association Pro Forteresse et membres soutiens

  • Jean-Pierre Salamin, Président
  • Claude Rappaz, Membre du Comité

Etaient également présent :

  • Christian Vaucher, FFH
  • Pierre Frei, AAFSM

 

Visite champêtre

Visite champêtre

Reconnaissance sur site avec les autorités

  • Communauté d’Intérêts pour l’Artillerie de Dailly
  • Confédération suisse/DDPS
  • Etat de Vaud
  • Commune de Lavey-les-Bains

Rencontre avec les autorités – Extrait du compte rendu

Parcelle des Planaux

Divers membres d’associations proches du milieu de la forteresse historique, souvent anciens militaires de milice ayant servi dans cet environnement, ont pris conscience depuis quelques années qui si rien n’était entrepris, un démantèlement complet des nombreux ouvrages, sis en particulier sur le site de Dailly, était planifié et que ces pièces d’histoire du passé allaient disparaître. Ils considèrent en effet qu’il s’agit d’un patrimoine à protéger, afin qu’il reste comme témoin d’une époque (essentiellement le XXème siècle, jusqu’à la fin de la « guerre froide »).

Bien conscients que tout ne pouvait être conservé, ne serait-ce que pour des questions de coûts d’exploitation et de risque de doublons, ils ont concentré leurs recherches sur le site de Dailly et se sont facilement convaincus que la parcelle 280 RF, aux-lieuxdits « Praz Beneu/La Joux Veillon/Les Planaux » répondait en tous points aux critères recherchés : elle porte en surface et en sous-sol différents types d’ouvrage, dont l’un des deux seuls canons automatiques de 15 cm de Suisse (T2) flanqué de son cantonnement, deux canons de 10,5 cm tourelle, un lance-mine 12cm bi-tubes de dernière génération, ainsi que des ouvrages d’infanterie et de DCA légère, éléments de défense extérieure du site.

L’association CIPAD (Communauté d’intérêts pour l’artillerie de Dailly), crée à cet effet, a pour objectif de valoriser les forts par des visites publiques guidées. Ses membres fondateurs ont abordé la Confédération, via armasuisse immobilier, afin de déterminer à quelles conditions une mise à disposition de cette parcelle et des ouvrages qu’elle porte, à l’image de ce qui se fait déjà dans d’autres régions (Pré-Giroud à Vallorbe, fort de Champex, par ex.). Des conférences sur la forteresse suisse et des expositions temporaires ou permanentes peuvent également être envisagées.

Des négociations fort avancées sont en cours ; une convention de prêt à usage est en discussion : elle est en voie d’être signée.

La parcelle se trouve actuellement en zone militaire et n’est ainsi pas reportée sur le plan cantonal. En cas d’affectation telle que souhaitée par la CIPAD, avec une activité sous-entendant un accès public, il est apparu qu’une demande de classification était imposée par l’autorité cantonale. Celle-ci a été approchée.

C’est dans ce contexte que la présente visite a été mise sur pied, afin de montrer aux diverses instances concernées, tant civiles (aux échelons cantonal et communal) que militaires, la réalité du terrain, souvent méconnue (ne serait-ce que parce ces ouvrages, durant leur temps d’exploitation, étaient soumis à un secret militaire quasi absolu).

Col Jean-Daniel Martin