Lance-mines de forteresse bitube 12 cm
L’Armée suisse a mis sous cloche différents types de lance-mines dans ses forteresses (de) ou des monoblocs. Dans les Alpes, la météorologie et le terrain limitent toujours la mobilité. L’artillerie de forteresse, et notamment le lance-mines, reste un important moyen d’appui.
Le lance-mines d’un calibre de 120 mm développé en 1959 et d’une portée de 8 km a été modernisé et mis sous cloche dans des monoblocs ou sous roche sous le nom de lance-mines de forteresse bitube 12 cm .
A partir de 1987, sa portée maximale est alors améliorée à 9 km et à une cadence de tir de 10 coups par minute par tube ou 20 coups par minute par monobloc. 112 monoblocs lance-mines de forteresse bitube 12 cm ont été construits dans le pays. Ils ont été conçus pour un appui feu immédiat aux bataillons et compagnies d’infanterie.
Ils étaient capables de combattre les blindés grâce à la munition antichar Strix, dotée d’une tête chercheuse infrarouge.
Il existe quatre plans principaux :
- le monobloc sur deux étages avec entrée verticale,
- le monobloc sur un étage avec une entrée verticale
- le monobloc sur un étage une entrée horizontale (comme l’ouvrage de Saxon-Sapinhaut et de Dailly-Planaux)
- l’ouvrage en casemate ou sous roche
Ces ouvrages ont été mis hors service en 2011 en même temps que les canons de forteresse de 15,5 cm